1961

Textes
Pourquoi donc (le joyau) a-t-il été si constamment associé chez nous à la femme, à ses pouvoirs et à ses malifices ? (I 912) Qu’est-ce donc que le bon goût, pour le bijou d’aujourd’hui ? (I 913) Qu’est-ce que l’avant-garde ? (I 915) Qui pourrait prétendre qu’en France, le vin, ce n’est que du vin ? Combien de chansons sur le vin, en France ? (I 924) Qu’est-ce que la nourriture ? Comment étudier cette réalité alimentaire, élargie jusqu’à l’image et au signe ? (I 926) Si la nourriture est un système, quelles peuvent en être les unités ? Si les unités de notre système alimentaire ne sont pas les produits de notre économie, peut-on au moins avoir dès maintenant quelque idée de ce qu’elles pourraient être ? (I 927) Pourquoi ne pas se référer, si les faits sont assez nombreux et assez clairs, à un certain «esprit» de la nourriture, si l’on veut bien accepter ce terme romantique ? (I 928) A quoi serviront les unités ainsi repérées ? A quoi peuvent renvoyer ces significations alimentaires ? (I 929) Ce qu’on peut demander à Robbe-Grillet, c’est ce qu’il va faire de ce pouvoir qu’il a essayé d’acquérir sur les «choses», ou plus exactement sur les «mots-choses» : est-ce qu’il veut continuer à faire des «textes» ou se mettre à faire des «romans» ? S’il prétend au roman, se sera pour raconter quoi ? Comment compte-t-il s’y prendre pour concilier le récit et la vision ? (I 934) Quels sont les effets psycho-sociologiques des communications de masse sur le public ? De quelle nature et de quelle importance ? Quel est le rôle réciproque des groupes producteurs et du public dans l’élaboration des contenus ? Que deviennent les communications de masse selon les classes, les régimes et les sociétés auxquels elles sont proposées ? Sont-elles un moyen d’intégration des hommes à la société moderne ou contribuent-elles au contraire à esquiver les problèmes de cette intégration ? Sont-elles appelées à constituer un nouveau langage humain et pour tout dire une nouvelle culture ? En un mot : quelle est la signification du phénomène ? (I 937) Quel est le contenu du message photographique ? Qu’est-ce que la photographie transmet ? Existe-t-il d’autres messages sans code ? (I 939) Comment donc la photographie peut-elle être à la fois «objective» et «investie», naturelle et culturelle ? (I 941) Comment lisons-nous une photographie ? Que percevons-nous ? Dans quel ordre, selon quel itinéraire ? Qu’est-ce même que percevoir ? (I 946) Est-ce à dire qu’une pure dénotation, un en deçà du langage soit impossible ? (I 948) L’image moderne est-elle spirituellement bonne ou mauvaise ? (I 951) Nous vivons entourés, imprégnés d’image, et pourtant nous ne savons encore presque rien de l’image : Qu’est-elle ? Que signifie-t-elle ? Comment agit-elle ? Que communique-t-elle ? L’image touche-t-elle l’homme pur, l’homme anthropologique, ou au contraire l’homme socialisé, l’homme déjà marqué par sa classe, son pays, sa culture ? Bref, l’image relève-t-elle d’une psycho-physiologie ou d’une sociologie ? Et si elle relève des deux, selon quelle dialectique ? (I 953)

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